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Conjoncture La Chine continue de tirer les prix des céréales vers le haut

L’appétit de la Chine pour les céréales ne tarit pas et continue d’entraîner le cours du blé tendre, de l’orge et du maïs vers le haut. À cette forte demande, s’ajoutent les quotas russes à l’exportation, les conditions climatiques sèches de l’Amérique du Sud et la baisse des prévisions de récoltes américaines.

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Les cours des céréales continuent leur progression au début de l’année 2021. © CIC

Les importations de la Chine progressent

À la mi-campagne, la Chine a importé 7,6 millions de tonnes de maïs, soit 414 % de plus que sa moyenne quinquennale. Ce qui témoigne de la « vigoureuse demande chinoise » : la disponibilité est faible dans le pays, après des typhons en fin d’été et « une envolée des prix intérieurs avec un cheptel porcin qui continue de se reconstituer », précise FranceAgriMer.

 

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À la même période, le pays a importé 4,95 millions de tonnes de blé et 5,6 millions de tonnes d’orge. Soit des hausses respectives de 231 % et de 58 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Les cours du maïs sont en hausse

En plus de la forte demande chinoise, les mouvements de grève dans les ports et l’annonce de la mise en place de quotas (finalement non acceptée) en Argentine ont participé à la progression du prix du maïs.

 

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En parallèle, les conditions climatiques « globalement sèches » en Amérique du Sud ont impacté le potentiel de rendement du maïs dans cette région. Le ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), a fait état dans son rapport de janvier 2021 d’une « baisse inattendue de la production des États-Unis et du stock final mondial ».

 

La production mondiale pour 2020-2021 est estimée à 1 132,5 millions de tonnes, soit supérieure de 32,2 millions de tonnes à la moyenne quinquennale. La production française devrait rester stable avec 12,4 millions de tonnes, selon le Conseil international des céréales (CIC).

Les blés français et européens gagneraient en compétitivité

Les quotas russes à l’exportation ont été officialisés par Moscou. Ces taxes devraient permettre aux blés français et européens de gagner en compétitivité, estime FranceAgriMer. Sur Euronext, l’échéance rapprochée atteint les niveaux les plus hauts depuis 7 ans.

 

La production mondiale de blé tendre sur la campagne de 2020-2021 (733,7 millions de tonnes) est prévue en hausse par rapport à la moyenne quinquennale (714,6 millions de tonnes). En France et dans l’Union européenne (27), la production est prévue en baisse, avec respectivement : 29,1 millions de tonnes et 117 millions de tonnes contre une moyenne des 5 dernières saisons de 35,7 millions de tonnes et de 127 millions de tonnes, d’après le CIC.

 

Les cours de l’orge restent dans le sillon de ceux du blé tendre, sous l’influence de la demande chinoise.

 

 

 

 

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